Ce dimanche est le premier dimanche du temps ordinaire depuis le 14 février dernier. Si le temps ordinaire a repris depuis la fête de la pentecôte, c’est le premier dimanche où cette fête est mise en avant.
Le temps ordinaire est parfois vécu négativement : ce n’est pas un temps qui nous centre sur une grande fête. Il représente les deux tiers de l’année liturgique. Ce temps nous place dans la logique de la répétition. Dans une culture qui met en avant l’évènementiel, vivre ce temps ordinaire devient un vrai défi et un acte prophétique.
Ce temps ordinaire est divisé en deux parties, réparties après la fête de l’épiphanie et après la fête de la pentecôte. Cela nous renvoie aux deux grandes fêtes de notre année qui servent de référence : Noël et Pâques.
Le temps ordinaire est donc, d’une certaine manière, le temps de vivre le mystère de l’incarnation sous le souffle de l’Esprit-Saint.
p. Serard+, curé