Saint Jacques nous invite, ce dimanche, à être sage, non pas à la manière d’un enfant mais au sens de Dieu. Cette Sagesse doit permettre la concorde. Il en va du témoignage que nous donnons et des fruits que nous portons.
Cet enseignement nous conduit à la sainteté, parce qu’elle vient de Dieu. La Sagesse, c’est le Christ lui-même, cette Sagesse est donc d’abord pure, « pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde ».
La Sagesse divine, c’est la grâce que Dieu nous fait pour Le connaître, en particulier dans les Saintes Écritures, mais pas uniquement. Il ne s’agit pas seulement de demander à Dieu d’éclairer notre intelligence, intelligence qui ne peut pas être un critère en soi (puisque que parfois nous sommes « secs » en entendant la parole de Dieu, comme si seule une élite pouvait y accéder, ce qui est contraire à l’Évangile de ce jour).
En effet, face à la grandeur de Dieu, même les docteurs de la foi se sentent démunis.
Dieu veut que nous puissions le contempler.
Ce n’est pas pour faire de grands et savants discours que Dieu nous donne, par l’Esprit Saint, la Sagesse.
C’est pour que nous puissions Le contempler, L’aimer et L’adorer ; et enfin, témoigner de Son Amour pour nous, là où Il le veut et comme Il le veut.
En d’autres termes, la sagesse nous décentre de nous-même pour apprendre à faire la volonté de Dieu.
p. Serard+, curé