Jésus, en prenant notre humanité, assume tout de nos vies, même ce qui manifeste nos limites.
Cette soif, que Jésus assume face à la samaritaine, est l’occasion de faire naître chez elle une nouvelle soif.
Jésus conduit la femme à reconnaître et à lui confesser ses détresses. Elle n’a pas de mari et elle ne sait pas où adorer Dieu.
Cette femme a donc une soif d’amour.
Rencontrer Jésus lui a permis de reconnaitre ce qui lui manque véritablement.
Cette femme peut représenter toute l’humanité sans Dieu, qui compte sur ses propres forces, et qui est condamnée au déséquilibre affectif et religieux. L’humanité, dans cette condition, souffre d’une soif intarissable, une soif de l’amour pour lequel elle a été créée.
À deux reprises, Jésus exprime sa soif : face à la samaritaine et sur la croix.
Cette soif de Jésus n’a pas le même sens que celle de notre humanité.
Jésus a soif de communiquer son amour et de donner l’Esprit-Saint.
Pendant ce carême, laissons le Christ étancher notre soif.
p. Serard+, curé