Jésus aurait pu agir plus tôt, il aurait pu guérir son ami Lazare plutôt que de le laisser mourir, il avait été prévenu. Nous pouvons avoir les mêmes sentiments que les compagnons de Marthe et Marie venus les soutenir dans l’épreuve qu’elles traversent. Jésus lui-même est bouleversé par ce qui se passe : « il se mit à pleurer ».
Si le Christ permet cela, c’est pour nous conduire plus loin. Il pousse ses témoins à se confronter au mystère de la mort. La mort est entrée dans le monde en conséquence du péché d’un seul homme. La mort a été vaincue par le créateur de la vie. En redonnant la vie à Lazare, Jésus annonce ce qu’il va faire pour l’humanité. Il veut nous associer à lui pour pouvoir mourir et ressusciter corps et âme avec lui.
C’est pour cela que nous entendons cet évangile quand nous accompagnons les catéchumènes vers le baptême qu’elles vont recevoir. Par le baptême, elles reçoivent la grâce de cette promesse de la résurrection.
p. Serard+, curé