Dimanche dernier, la première lecture et l’évangile étaient l’occasion de redécouvrir certains aspects de ce qu’était la paternité dans le cœur de Dieu à la lumière de l’ancien testament et de l’enseignement de Jésus.
Parce qu’il y a une complémentarité des missions de l’homme et de la femme, nous pouvons, à cette même école, nous demander ce que l’histoire du salut nous révèle de la mission maternelle.
Il y d’abord un sens naturel de la maternité. En répondant au premier commandement de participer avec l’homme à l’engendrement et à la gestion de ce monde. Le nom d’Eve révèle sa mission être « la mère des vivants » (Gn 3, 20). Il y a aussi, dans cette mission, la responsabilité du soin apporté à l’enfant (Lc 2, 7).
Un auteur des psaumes, emploie le mot « rahamim » qui désigne les entrailles maternelles et évoques les émotions viscérales maternelles pour ses enfants. Par ce mot, l’auteur exprime la miséricorde divine (cf. Ps 25). Le prophète Isaïe ose imaginer que même si une mère pouvait oublier son enfant Dieu ne le peut pas (Is 49). De même que comme une mère console ses enfants, de même Dieu nous console (Is 66).
Il y a Marie, mère de Jésus qui le donne au monde. Elle l’Eve nouvelle, elle est celle par qui la création commence à être renouvelée elle l’Immaculée Conception. Le péché qui cause la mort n’aura pas le dernier mot. Marie que Jésus nous donne comme mère (Jn 19, 26).
Dans sa lettre aux éphésiens, saint Paul compare la mission maternelle à la mission de l’Eglise. En quelques sorte l’Eglise, par le baptême donne la vie nouvelle, par les sacrements et la parole de Dieu qu’elle transmet, nourri et prend soin des fidèles. L’Eglise répond ainsi à sa mission en s’unissant au Père.