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Avent et Gaudete


L’avent : apprendre à attendre
Durant les quatre semaines de l’Avent, la liturgie donne une belle pédagogie pour sortir de nos étroitesses et de nos impasses. C’est dans la figure de Jean, le Précurseur, que va se cristalliser cet apprentissage. Lui-même se défait progressivement de sa propre attente, en accueillant la manière dont Dieu va répondre à celle de son Peuple. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit saint (Mc 1, 8). Face au questionnement de ses contemporains, Jean-Baptiste ne leur propose pas une réponse toute faite, mais les oriente vers Celui qui vient. De la même manière que la liturgie nous en fait faire l’expérience, le prophète rappelle que le monde ne se suffit pas à lui-même et qu’il ne court pas vers sa perte. Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ? Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison (2S 5.11). Aussi, en annonçant la venue du Christ, Jean ne dévoile pas seulement l’accomplissement de la promesse faite à Israël, mais le geste ultime de la manifestation de Dieu : Je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils (2S 7, 14).
Source : https://liturgie.catholique.fr

GAUDETE
Premier mot latin de l’introït du troisième dimanche de l’Avent. Ce dimanche est comme une pause au milieu de l’Avent et comme une anticipation de la joie de Noël. Pour mieux le signifier, on peut utiliser des ornements roses. Il en est de même au quatrième dimanche de Carême (voir Laetare).
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés