En ce deuxième dimanche de carême, nous entendons le rappel de la révélation du lien qui unit le Père et le Fils. La révélation se fait par les sens : la vue et l’ouïe. Cette réalité éternelle et spirituelle, se manifeste dans le temps et dans le corps du Christ.
Dieu, par les abaissements du Christ (cf. Ph 2), a rencontré notre condition de vie et les transforme pour nous permettre d’être élevés jusqu’à lui : Il « transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 21).
En cette année jubilaire où nous demandons la grâce d’être renouvelés dans l’espérance, il est beau de contempler le mystère de la transfiguration. Saint Pierre nous demande de transmettre l’émerveillement qu’a été le sien devant la révélation dont il a été lui-même témoin : « En effet, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. » (2 P 1, 16)
P. Louis SERARD+, curé