Après le désert et la montagne, Jésus nous emmène à proximité d’un village, à la rencontre d’une samaritaine.
Habituellement, les judéens et les samaritains évitaient de se rencontrer. Jésus, pourtant, force cette rencontre : fatigué par la route parcourue et par la chaleur du jour, il demande à une femme de lui donner à boire.
Cette rencontre ouvre le salut aux nations. Jésus annonce à la samaritaine qu’elle a le droit, elle aussi, de s’abreuver à cette eau qui étanche toute soif. Elle a eu cinq maris, sa soif d’amour est réelle, mais jamais satisfaite.
Seul le Christ peut soulager pleinement la soif d’amour de cette femme.
En prenant conscience de cela, le cœur renouvelé, elle court chercher ses voisins pour témoigner de sa rencontre et leur permettre, à eux également, de faire cette rencontre.
Alors le Christ demeure chez eux.
Cette soif du Christ trouvera un écho particulier, dans quelques semaines, quand nous méditerons le Christ en croix qui dit : « j’ai soif » (Jn 19). Dieu étant amour, lui aussi a soif, d’amour.
Il a soif de l’amour du Père et de notre amour. Apaisons sa soif et laissons-le apaiser notre soif, au travers de nos actes de foi, d’espérance et de charité.
P. Louis SERARD+, curé