Ga 5, 25 : « Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. »
Ce dimanche, l’Église nous prépare à la grande fête de la pentecôte. Nous nous préparons à être renouvelés dans l’Esprit Saint. Mais si le Père nous a déjà envoyé son Fils unique, pourquoi avons-nous besoin de l’Esprit Saint ? D’autant plus qu’en caricaturant la situation, nous risquons de dire qu’il y a eu le temps du Père, puis le temps du Fils et maintenant le temps de l’Esprit Saint, ce qui serait une grande erreur : ils sont tous les trois à l’œuvre depuis toujours.
Néanmoins, nous pouvons être plus sensibles à invoquer l’Esprit-Saint sur nous. Tout d’abord pour nous-mêmes devenir saints. Nous-mêmes, en recevant les sept dons sacrés (cf. Is 11, 1-3) et en les faisant fructifier (cf. Ga 5, 22-23), nous devenons saints.
Ensuite, et c’est tout à fait lié : donner Jésus au monde. Marie, ayant reçu l’Esprit-Saint, engendra le Fils de Dieu. Nous qui voulons aussi, à la suite des apôtres, faire des disciples, nous voulons présenter, et peut-être même donner, Jésus ; témoigner des merveilles que le Seigneur fit pour nous.
Enfin, c’est l’Esprit Saint qui nous fait crier « ABBA » : « Père » (cf. Ga 4, 6).
Si nous sommes invités à invoquer sur nous l’Esprit Saint tous les jours, nous sommes invités à redoubler de ferveur et d’ardeur dans notre relation à l’Esprit Saint. Par les actes de foi, d’espérance et de charité nous laissons l’Esprit-Saint prendre de plus en plus de place dans nos vies.
p. Serard+, curé