Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?
Depuis quelques temps, et plus particulièrement depuis le début de la crise sanitaire liée au virus SARS Cov2, je suis régulièrement interpellé, soit par des paroissiens, soit par des personnes plus éloignées de l’Église, qui m’interrogent sur le sens des épreuves que nous traversons. Pourquoi Dieu voudrait nous confronter à telle ou telle difficulté ?
Que ce soit à propos des persécutions, ou bien des catastrophes naturelles, Jésus répond que ce n’est pas une vengeance divine, mais que si Dieu permet cela c’est qu’il y a du bien à en tirer.
Sans qu’aucune calamité ne soit voulue par Dieu, certaines sont permises quand elles peuvent être un lieu de discernement de nos conversions.
Ce passage se conclut par une parabole dont nous pouvons tirer un enseignement. Si Jésus nous compare au figuier, alors c’est qu’il faut du temps pour que l’Esprit Saint travaille notre vie pour nous permettre de porter du fruit.
p. Serard+, curé