L’enfer
Le prophète Amos alertait ses contemporains sur le fait de vivoter, de rechercher l’insouciance et la tranquillité. Il met en garde ceux qui ne se soucient pas des tourments d’Israël. Jésus aussi met en garde les pharisiens contre la manière de vivre de ceux qui sont aisés et qui détournent le regard pour ne pas voir les pauvres. Tant que nous vivons dans le temps, nous avons difficilement conscience du grand abîme qui sépare les saints des damnés.
Alors il est bon de recevoir cette parabole car l’enjeu de notre vie ici-bas est grand. Il nous faut prendre deux choses pour notre pèlerinage terrestre. La première est d’accueillir la loi et les prophètes transmis par le Christ comme les premiers dons de Dieu pour aller vers Dieu lui-même. La seconde est de savoir que la miséricorde divine doit être demandée sans cesse car nous ne pouvons pas faire notre salut par nos propres forces.
p. Serard+, curé