Jésus nous révèle notre faiblesse. Nous n’arrivons pas à déraciner les arbres par la prière. N’en voyant pas l’utilité, nous n’avons pas forcément formulé ce souhait avec beaucoup de foi. Force est de constater que nous nous sentons bien impuissants.
Il est beau de remarquer que la foi est d’abord un don de Dieu. Nous avons du mal à accueillir et à faire fructifier ce don. La foi est une vertu théologale, c’est-à-dire un don de Dieu qui est voué à grandir.
« La foi est la vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire, parce qu’Il est la vérité même. Par la foi ” l’homme s’en remet tout entier librement à Dieu ” (DV 5). C’est pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire la volonté de Dieu. ” Le juste vivra de la foi ” (Rm 1,17). La foi vivante ” agit par la charité ” (Ga 5,6). » (Catéchisme de l’Église Catholique 1814)
« Le juste vivra par sa fidélité » nous rappelle le prophète Habacuc. Il y a un lien étymologique entre foi et fidélité. Nous serons des serviteurs fidèles en agissant dans la charité et la contemplation.
p. Serard+, curé