L’apôtre saint Paul met en valeur le don de Dieu que sont trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.
Parce qu’au Ciel, nous serons liés par la charité, il met cette vertu en avant comme étant la plus grande : elle est ce qui nourrit notre vocation.
Malheureusement, cette forme d’amour est confondue avec des formes qui finissent par nous tourner vers nous-mêmes.
La charité, c’est le mot commun à notre adoration de Dieu et à notre témoignage de ce mystère.
Jésus enseigne que la foi nous donne la vie éternelle. Parfois, cette foi est imaginée comme une somme de connaissances. Mais la foi va plus loin qu’une imagination (comme certains de nos contemporains le pensent) c’est une relation, et même une amitié profonde avec Dieu. Cette relation est compliquée, parce qu’elle ne ressemble pas à ce que nous connaissons habituellement, mais elle sera parfaite au Ciel.
Parfois, nous confondons espoir et espérance. Le poète Charles Péguy imaginait l’espérance comme une petite fille qui tire ses deux grandes sœurs [la foi et la charité] vers l’avant. Le 24 décembre prochain, nous entrerons dans une année jubilaire qui aura pour thème « pèlerins d’espérance ». Ce sera l’occasion d’aller de l’avant, de cheminer avec plus d’énergie vers le Ciel.
p. Serard+, curé